Les chroniques d'Erick

Dépression et règles douloureuses

Une étude publiée dans "Briefings in Bioinformatics" révèle que la dépression pourrait intensifier les douleurs liées aux règles. Un travail qui confirme que notre corps et notre esprit sont étroitement liés.

DYSMÉNORRHÉE
C'est le terme médical donné aux crampes qui précèdent ou accompagnent les règles.
Selon l'Insem, environ 90% des femmes réglées de 18 à 49 ans présentent une dysménorrhée. 40% souffrent d'une forme modérée à sévère.
Les causes de ces douleurs peuvent être variées. L'endométriose, qui concerne environ 1 femme sur 10, pourrait expliquer une partie des cas. D'autres facteurs ont parfois été avancés comme des malformations utérines, des maladies inflammatoires du bas-ventre. Certaines maladies comme l'obésité ou même le tabagisme, semblent aussi jouer un rôle....
Autant de facteurs de risques auxquels il faudra peut-être ajouter la dépression.
Saviez-vous que les femmes sont deux fois plus touchées par la dépression que les hommes ? Ce chiffre interpellant a poussé des chercheurs chinois et britanniques a explorer plus en détail, un éventuel lien entre santé mentale et santé reproductive. Leur étude, qui a analysé les données de plus de 600 000 personnes en Europe et 8 000 en Asie, révèle des résultats surprenants.

LA DÉPRESSION : une cause plutôt qu'une conséquence
Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve que les douleurs menstruelles augmentent le risque de dépression. En revanche, la dépression augmenterait bien les risques de souffrir de règles douloureuses.

LE RÔLE DU SOMMEIL
L'étude met également en lumière le rôle crucial des troubles du sommeil comme médiateurs entre la dépression et les douleurs menstruelles. Les perturbations du sommeil, fréquentes chez les personnes dépressives, pourraient en effet exacerber les douleurs menstruelles. "Il peut donc être essentiel de traiter les problèmes de sommeil dans la gestion des deux autres pathologies " soulignent les auteurs.

 

🤓 UNE AUTRE VISION DU PROBLÈME

Notre corps parle. Encore faut-il l'entendre et décoder son langage.
Michel Odoul nous en parle dans son livre « Dis-moi où tu as mal, je te dirais pourquoi. Les cris du corps sont des messages de l'âme : élément de psycho énergétique ».

Un autre auteur, Jacques Martel, nous explique dans son livre "Le grand dictionnaire des malaises et des maladies", que les émotions mal gérées ont un impact sur notre santé. Par une prise de conscience et en nous permettant de nous aimer et de nous accepter, nous pouvons effectuer les changements nécessaires dans notre vie pour recouvrer la santé.


 

Pourquoi a-t-on des corps flottants devant les yeux ?

Des filaments ou des points noirs semblent flotter devant les yeux en permanence. Ils traduisent souvent une myodésopsie. On les appelle souvent des « mouches volantes ». Ce trouble très fréquent n’est en général pas grave en soi… Il s’agit d’un décollement postérieur du vitré. Sur ces zones, une ombre se forme qui accompagne les mouvements du globe oculaire.

C’est en général le vieillissement de l’œil et du corps vitré en particulier qui est à l’origine de ces corps flottants devant les yeux.
Cependant, certains facteurs favorisent leur apparition :
- la déshydratation et la sécheresse oculaire,
-    le stress qui augmente la pression intra oculaire,
-    la fatigue.

Quand s’inquiéter ?
Une autre cause peut être la présence de cellules sanguines à l’intérieur de la cavité vitréenne. Le saignement peut provenir d’une déchirure rétinienne ou la présence de néo-vaisseaux rétiniens, conséquences possibles du diabète ou d’une occlusion de la veine centrale de la rétine.
Donc, il est important de consulter un ophtalmologue si ces éléments deviennent trop volumineux et ont un impact majeur sur la vision. « Leur ablation chirurgicale ou via un geste thérapeutique au laser peut être discutée »

Sources : Cabinet d’Ophtalmologie des Flandres.

 

👉 D’AUTRES SOLUTIONS EXISTENT

Il peut être conseillé de prendre du Dissolvurol en gouttes. Ce silicium est très bien assimilé par tous les tissus du corps humain et peut aider à améliorer ou faire disparaître cette gêne.
 

Pourquoi le froid augmente-t-il le risque cardiovasculaire ?

L’hiver est arrivé et s’installe peu à peu. C’est l’occasion de rappeler les bonnes pratiques pour protéger son cœur et ses artères, particulièrement fragilisés par le froid.

Le froid mène sa première offensive de la saison avec des températures souvent proches de zéro degré. L’air froid affecte l’organisme, diminuant notamment le rôle de barrières contre les infections des muqueuses des voies respiratoires supérieures. On le sait moins, le froid s’en prend aussi aux artères et au cœur. 
Ainsi, selon une étude publiée dans le British medical journal en 2010, et relayée par la Fédération française de cardiologie, « chaque réduction de température de 1°C est associée à une élévation de 2 % du risque d’infarctus du myocarde dans les 4 semaines qui suivent, les périodes les plus à risque étant les 2 premières semaines ».

Selon quels mécanismes le froid agit-il sur le cœur ?

Hausse de la pression artérielle : le froid sur la peau est détecté par des thermorécepteurs cutanés qui stimulent le système nerveux sympathique et provoque un réflexe de vasoconstriction, la diminution du diamètre des vaisseaux sanguins. Cela permet d’éviter la perte de chaleur mais augmente en même temps la pression artérielle. « Les hivers froids font augmenter la gravité de l’hypertension et font accroître le risque d’évènements cardiovasculaires tels l’infarctus du myocarde et l’AVC chez les hypertendus », avance l’Institut de cardiologie de Montréal.

Rupture des plaques d’athérome : pour rappel, l’athérome est ce dépôt d’une plaque essentiellement composée de lipides (graisses) sur la paroi des artères. « En hiver, la moindre activité physique demande un effort important au cœur, si bien que marcher dans le froid équivaudrait à courir un 100 mètres. Les artères coronaires se contractent (spasme), ce qui peut provoquer une rupture des plaques d’athérome. Cela peut alors induire un accident aigu par thrombose », expliquait en 2019 Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHU de Lille et alors présidente de la Fédération française de cardiologie.

Augmentation de la coagulation sanguine : une coagulation excessive du sang peut entraîner la formation de caillot sanguin. Lorsqu’un caillot obstrue le flux sanguin dans les artères, cela peut entraîner un infarctus ou un accident vasculaire cérébral. Et le froid favorise cette coagulation : « le cœur se met à battre plus rapidement, sa consommation d’oxygène augmente et les vaisseaux se contractent, favorisant la coagulation du sang », explique la Fédération française de cardiologie.

Risque de déshydratation : c’est un autre effet de la vasoconstriction. Outre le fait que l’on a moins tendance à boire lorsqu’il fait froid, la contraction des vaisseaux sanguins est responsable d’une diminution du débit sanguin et de la quantité d’eau transportée dans le sang. Cette déshydratation « réduit la fluidité du sang et demande plus d’effort au cœur pour fonctionner », selon la Fédération française de cardiologie.

Qui sont les personnes à risque ?

Les patients souffrant d’une pathologie cardio-cérébro-vasculaire : hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, antécédent d’infarctus du myocarde, angine de poitrine, revascularisation coronaire ou artérielle (stent, pontage…), maladie des valves cardiaques…, troubles du rythme cardiaque, accident vasculaire cérébral…
Les personnes âgées (plus de 70 ans) : Elles ont en effet plus de difficultés à s’adapter aux variations de température. « Le danger existe avec des températures négatives, mais aussi avec des variations de températures d’un jour à l’autre, en sachant que le vent décuple la sensation de froid et ses méfaits ».

Comment protéger votre cœur du froid ?

La Fédération français de cardiologie livre cinq conseils pour protéger votre cœur et vos artères cet hiver :
1 – couvrez-vous bien chaudement en particulier au niveau des extrémités et de la tête – notamment le visage qui présente une perte de chaleur importante – afin d’éviter le phénomène de vasoconstriction ;
2 – évitez les efforts sans échauffement dans le froid. Il est nécessaire de prendre le temps de s’acclimater aux basses températures ;
3 – limitez vos activités dans le froid lors des pics de pollutions. En effet les microparticules et le monoxyde d’azote augmentent également le risque d’infarctus ;
4 – sensation d’oppression dans la poitrine, palpitation, essoufflement ou douleur thoracique à l’effort, vertiges : consultez au moindre symptôme ;
5 – méfiez-vous du combo froid, stress et tabac : « le stress entraine une augmentation de la fréquence cardiaque. Le froid contracte l’artère coronaire. Le tabac accélère également le cœur, tout en intensifiant encore le rétrécissement de l’artère », développe la Fédération française de cardiologie. Ces trois facteurs ensemble peuvent accélérer l’obstruction des artères.

Source : Fédération française de cardiologie, Institut de cardiologie de Montréal


✍️ COMMENTAIRES

Nous avons trouvé cet article très intéressant, car il explique le mode d’action du froid sur notre organisme.
Il est important de souligner que chacun peut réagir de façon différente au froid comme dans d’autres situations. Nous sommes tous uniques avec, chacun, nos propres réactions. Il est regrettable qu’aujourd’hui nous cherchions à imposer des protocoles standardisés à tout le monde, sans tenir compte des cas particuliers où ces approches ne seraient pas adaptées. 

Contrairement à cela, les médecines naturelles ou alternatives se concentrent sur la personne dans son ensemble plutôt que sur la maladie.

Prenons l’exemple de la Médecine Traditionnelle Chinoise : le médecin s’intéresse à la globalité de la personne qu’il soigne en prenant en compte ses réactions au chaud et au froid, les saisons, son environnement, son alimentation… Il vérifie aussi le fonctionnement des organes et leur état énergétique en proposant un traitement personnalisé.

Il en est de même pour l’homéopathie qui nécessite trois ans d’étude pour maîtriser toutes les subtilités nécessaires afin de trouver le remède qui sera en adéquation avec la personne.

Revenons à cet article fascinant sur le froid qui met en lumière l’action des éléments extérieurs sur les individus et l’importance de bien se connaître pour faire face à toutes les conditions climatiques. Si pour certaines personnes le froid peut s’avérer dangereux, pour d’autres ce sera la canicule qui pourra être mortelle, certains ne supportant même pas des températures juste un peu élevées.

Le froid est aussi utilisé par certains pour se soigner et c’est pour cela qu’il faut d’abord se renseigner sur les bienfaits qu’on peut en retirer personnellement et surtout, de notre capacité à le supporter.
Autrefois on pouvait utiliser avec profit les bains de siège froid qui apportaient un réel soulagement à ceux qui en ressentaient le besoin et en connaissaient les bienfaits.
La cryothérapie (technique qui applique du froid sur une zone du corps pour soulager les douleurs, favoriser la circulation, éliminer les graisses ou améliorer la peau…) est efficace pour de nombreuses personnes, il est important de connaître, comme toujours, ses limites, ses indications et aussi ses contre-indications.

Pour nous, l’essentiel est de se connaître. Il convient de savoir quels sont nos points forts, nos faiblesses, ce que l’on supporte, ce qui nous procure soulagement et bien être, physique et moral. 

Pour conclure, le conseil est de prendre en main notre santé et faire preuve de discernement pour identifier ce qui est bon pour nous.